Grandir, c’est aussi apprendre à mieux se connaître. Nos goûts, nos intérêts sexuels et personnels évoluent, tout comme nous, au fil du temps. Parfois, nous rencontrons aussi des obstacles qui rendent le sexe et la sexualité plus difficiles, comme des moments traumatiques, des révélations personnelles, ou des soucis de santé physique ou mentale…c’est ça aussi, être humain.e ! Et ce n’est pas toujours évident…
Si vous rencontrez des problèmes persistants de plaisir sexuel ou de réponse sexuelle qui vous causent une grande détresse, il se peut que vous souffriez de troubles sexuels. Mais qu’est-ce qu’un trouble sexuel ? Comment apparaît-il ? Quels sont les causes et les symptômes ? Et comment les traiter ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur les troubles sexuels.
Sommaire
Une situation courante
Les troubles sexuels sont un problème relativement courant, mais souvent dissimulé pour de nombreuses personnes. La sexualité est un élément important de notre vie et, avec le soutien de professionnels de la médecine et de la santé mentale, vous pouvez apprendre à gérer, traiter ou inverser efficacement les difficultés que vous rencontrez.
Cet article à pour but de vous informer sur les différents troubles sexuels, leurs causes, leurs symptômes, et à vous encourager à briser le tabou et trouver les ressources et personnes nécessaires pour vous aider à surmonter vos problèmes sexuels.
Ne vous inquiétez pas, on va vous filer des tuyaux ! Commençons par le commencement, si vous voulez bien…
Quelle est la différence entre une dysfonction sexuelle et un trouble sexuel ?
Lorsqu’une dysfonction sexuelle dure plus de 6 mois, on considère qu’elle évolue – un peu comme un Pokémon pas très sympa genre Tadmorv qui devient Grotadmorv – et PAF ! elle se transforme en un problème qu’on appelle : le trouble sexuel.
Le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (DSM) est le manuel officiel utilisé par les cliniciens en psychiatrie pour établir un diagnostic approprié (pour rester dans le lexique Pokémon, considérons que c’est un peu leur Pokédex). Une compilation des troubles sexuels y est présentée, classée par troubles du désir et de l’excitation, troubles de l’orgasme et troubles de la douleur.
Ces troubles sont décrits dans le DSM d’un point de vue binaire sur les “hommes” et les “femmes” et seront parfois décrits comme tels dans cet article par souci de cohérence. Il est toutefois important de noter que ces termes hétéro-normatifs et binaires peuvent ne pas représenter exactement la manière dont un individu s’identifie.
Termes
Voici quelques termes importants à noter lorsque l’on parle de troubles sexuels :
- Acquis : Le trouble est apparu à un moment donné de la vie. Il ne s’agit pas d’une affection permanente.
- À vie : Le trouble a toujours été présent.
- Situationnel : Le problème survient dans des contextes spécifiques, par exemple uniquement avec un partenaire spécifique, ou lors de rapports sexuels avec un partenaire, mais pas lors de la masturbation en solo.
- Généralisé : Le problème survient dans toutes les situations.
Le DSM-V (La 5e édition du manuel) identifie deux catégories de troubles sexuels : les dysfonctions sexuelles et les paraphilies.
Les directives actualisées du DSM-5 donnent aux paraphilies leur propre catégorie. Elles font également la distinction entre les paraphilies et les troubles paraphiliques.
Si vous souffrez d’un trouble paraphilique, vous avez non seulement un intérêt sexuel récurrent, mais votre intérêt ou votre comportement provoque une détresse grave.
Selon le DSM-5, les personnes qui présentent des symptômes de paraphilie impliquant une personne non consentante, comme la pédophilie, présentent des symptômes de trouble paraphilique lorsqu’elles agissent en fonction de leurs pulsions.

Qu’est-ce qu’un dysfonctionnement sexuel ?
La dysfonction sexuelle est un problème qui peut survenir à n’importe quelle phase du cycle de la réponse sexuelle. Il vous empêche d’éprouver de la satisfaction lors de l’activité sexuelle.
Le cycle de la réponse sexuelle comprend traditionnellement l’excitation, le plateau, l’orgasme et la résolution. Le désir et l’excitation font tous deux partie de la phase d’excitation de la réponse sexuelle. Il est important de savoir que les femmes ne passent pas toujours par ces phases dans l’ordre.
Bien que les recherches suggèrent que les troubles sexuels sont fréquents, beaucoup n’aiment pas en parler. Cependant, comme il existe des possibilités de traitement, vous devriez faire part de vos préoccupations à votre partenaire et à votre médecin ou un professionnel de santé.
Quels sont les symptômes d’un dysfonctionnement sexuel ?
Sexe masculin
Chez les personnes assignées au sexe masculin à la naissance :
- Incapacité d’obtenir ou de maintenir une érection (pénis dur) adaptée aux rapports sexuels (dysfonction érectile).
- Absence d’éjaculation ou éjaculation retardée malgré une stimulation sexuelle suffisante (éjaculation retardée).
- Incapacité à contrôler le moment de l’éjaculation (éjaculation précoce).
Sexe féminin
Chez les personnes assignées au sexe féminin à la naissance :
- Incapacité à atteindre l’orgasme.
- Lubrification vaginale insuffisante avant et pendant les rapports sexuels.
- Incapacité à détendre suffisamment les muscles vaginaux pour permettre les rapports sexuels.
- Indifféremment du sexe, genre ou identité sexuelle.
- Manque d’intérêt ou de désir pour le sexe.
- Incapacité à s’exciter.
- Douleur lors des rapports sexuels.
Comment identifier les dysfonctions sexuelles ?
Les diagnostics suivants peuvent être portés lorsque :
– les perturbations décrites sont à l’origine d’une souffrance subjective marquée ou de difficultés interpersonnelles
– elles ne sont pas dues à une affection médicale générale ou induites par une substance
– elles ne sont pas mieux expliquées par un autre trouble psychologique
On parle de dysfonction sexuelle lorsque vous êtes confronté.e à des difficultés importantes liées à votre capacité à éprouver du plaisir ou à réagir sexuellement.
Si vous avez des difficultés à avoir une activité sexuelle, à être excité.e ou à éprouver du plaisir pendant une activité sexuelle, il se peut que vous souffriez d’un dysfonctionnement sexuel.
Il est important de noter que toutes les personnes qui éprouvent des changements dans leurs pensées ou leur comportement sexuels ne souffrent pas de dysfonctionnement sexuel. Vos sentiments et comportements sexuels peuvent changer avec l’âge ou les circonstances.
N’oubliez pas non plus que ce qui est normal pour vous en termes d’activité sexuelle peut être différent de ce qui est normal pour quelqu’un d’autre. Cela s’applique aux préférences sexuelles et à la fréquence de l’activité sexuelle.

Quels sont les types de troubles sexuels ?
Les troubles sexuels sont généralement classés en quatre catégories :
- Troubles du désir : absence de désir sexuel ou d’intérêt pour la sexualité.
- Troubles de l’excitation : incapacité à être physiquement excité ou excitant pendant l’activité sexuelle.
- Troubles de l’orgasme : retard ou absence d’orgasme (point culminant).
- Troubles de la douleur : douleur pendant les rapports sexuels.
Les troubles du désir sexuel (ou libido)
On parle de trouble de la libido lorsque vous n’avez que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles sur une base continue.
– La baisse du désir sexuel, dit “trouble du désir sexuel hypoactif” (HSDD) : Déficience (ou absence) persistante ou répétée de fantaisies imaginatives d’ordre sexuel et de désir d’activité sexuelle.
– L’aversion sexuelle : Aversion extrême, persistante ou répétée, et évitement de tout (ou presque tout) contact génital avec un partenaire sexuel. On peut parler de “dégoût” pour tout ce qui touche au sexe.
Les troubles de l’excitation sexuelle
Le trouble de l’excitation signifie que vous êtes émotionnellement d’humeur, mais que votre corps ne le ressent pas. Chez la femme et chez l’homme, il y a plusieurs types de troubles de l’excitation sexuelle.
– Le trouble de l’excitation sexuelle chez la femme : Incapacité persistante ou répétée à atteindre, ou à maintenir jusqu’à l’accomplissement de l’acte sexuel, une activité sexuelle adéquate (lubrification, intumescence).
– Le trouble de l’érection chez l’homme : Incapacité persistante ou répétée à atteindre, ou à maintenir jusqu’à l’accomplissement de l’acte sexuel, une érection adéquate.

Les troubles de l’orgasme
Le trouble de l’orgasme signifie que vous êtes émotionnellement d’humeur, mais que vous êtes incapable d’atteindre l’orgasme, ce qui vous frustre. Il peut se manifester de deux façons :
L’anorgasmie
L’anorgasmie est l’absence ou retard persistant ou répété de l’orgasme après une phase d’excitation sexuelle normale lors d’une activité sexuelle adéquate en intensité, en durée et quant à son orientation.
Troubles de l’éjaculation
Le trouble de l’éjaculation est un trouble persistant ou répété lors de stimulations sexuelles minimes avant, pendant, ou juste après la pénétration, et avant que l’individu ne souhaite éjaculer. (Il faut tenir compte de facteurs tels que la nouveauté de l’expérience sexuelle ou du partenaire et la fréquence de l’activité sexuelle récente.)
Ejaculation précoce
L’éjaculation précoce est une éjaculation qui se produit avant ou immédiatement après la pénétration. Il s’agit souvent d’une conséquence de l’anxiété de performance. Elle peut également être due à :
- d’autres facteurs de stress psychologiques
- des inhibitions sexuelles
- des lésions nerveuses
- des lésions de la moelle épinière
- certains médicaments
- l’éjaculation altérée se produit lorsque vous ne pouvez pas éjaculer du tout
- chez ceux qui souffrent également de neuropathie diabétique
Il se peut également que, pendant l’orgasme, l’éjaculation pénètre dans la vessie au lieu de sortir du pénis. Bien que ce phénomène n’entraîne pas de problèmes médicaux majeurs, il peut nuire à la fertilité. Vous devriez consulter votre médecin à ce sujet si vous en êtes atteint.
Les troubles sexuels avec douleurs
De nombreux facteurs peuvent être à l’origine de douleurs pendant l’activité sexuelle. Une lubrification insuffisante et des muscles vaginaux tendus rendent la pénétration douloureuse. Les spasmes involontaires des muscles vaginaux, ou vaginisme, peuvent rendre les rapports sexuels douloureux. Il peut s’agir de symptômes de troubles neurologiques, urinaires ou intestinaux.
Les changements hormonaux de la ménopause peuvent rendre les rapports sexuels inconfortables. La baisse du taux d’œstrogènes peut entraîner un amincissement de la peau dans la région génitale. Elle peut également amincir la muqueuse vaginale et diminuer la lubrification.
– La dyspareunie : Douleur génitale persistante ou répétée associée aux rapports sexuels, soit chez l’homme, soit chez la femme.
– Le vaginisme : Spasme involontaire, répété ou persistant, de la musculature du tiers externe du vagin perturbant les rapports sexuels.
– Dysfonctions sexuelles dues à une affection médicale générale ou induite par une substance (substances qui donnent lieu à abus par exemple l’alcool, les antidépresseurs, etc.)
– Dysfonctions sexuelles liées à un traumatisme, à leur origine une souffrance marquée ou des difficultés interpersonnelles qui peuvent consister en une altération du désir, de l’excitation ou de l’orgasme ou en la présence d’une douleur associée aux rapports sexuels.

Quelles sont les causes des troubles sexuels ?
Beaucoup de choses peuvent conduire à un dysfonctionnement sexuel, et pour beaucoup de gens, il y a plus d’une cause. Les causes les plus courantes de dysfonctionnement sexuel sont les suivantes :
- le stress
- la peur et l’anxiété liées à la sexualité
- la consommation d’alcool, de tabac et de drogues
- un dérèglement hormonal
- les problèmes de santé mentale (comme la dépression)
- une agression sexuelle ou un traumatisme dans votre passé
- des problèmes dans votre relation
- certains médicaments et traitements
- la ménopause
- une grossesse, un accouchement ou un allaitement récents
- des problèmes médicaux tels que le cancer, le diabète, les problèmes cardiaques, la sclérose en plaques ou les problèmes de vessie
Traiter les causes physiques : examens médicaux et thérapie
Si vous souffrez d’un trouble sexuel, un examen physique fera probablement partie du processus de traitement. Il est important de s’assurer qu’aucun autre problème physiologique n’est à l’origine du problème.
Examen physique
Il n’est pas rare que votre thérapeute demande à un médecin, un urologue ou un gynécologue de procéder à un examen. Ces examens peuvent avoir pour but d’évaluer l’anatomie, d’écarter les problèmes médicaux ou biologiques susceptibles d’interférer avec le traitement ou de fournir des informations supplémentaires au thérapeute sur les facteurs qui contribuent au problème ou le maintiennent.
Thérapie du plancher pelvien
La thérapie du plancher pelvien traite les faiblesses, les douleurs et autres dysfonctionnements de la musculature du plancher pelvien.
À quoi s’attendre lors de votre premier rendez-vous ?
Une fois le problème identifié, vous pouvez demander l’aide d’un.e sexothérapeute. Son rôle est d’évaluer le problème et la situation, et de travailler avec vous, et votre partenaire le cas échéant, sur un programme de traitement.
La sexualité peut être un sujet difficile à aborder, surtout avec quelqu’un que vous venez de rencontrer, et votre thérapeute y sera sensible. L’un de ses premiers objectifs est d’établir un rapport de confiance avec vous et votre partenaire afin de créer un cadre thérapeutique respectueux et confortable.
Votre thérapeute mènera un premier entretien pour apprendre à vous connaître et à comprendre vos préoccupations. Cette évaluation comprend de multiples éléments, notamment des détails sur le problème, les antécédents médicaux, les comorbidités psychologiques ou physiologiques, les caractéristiques de la famille d’origine, les facteurs psychosociaux et socioculturels, ainsi que les limites et les points forts du traitement.

Votre thérapeute peut poser des questions sur l’activité sexuelle avec ou sans partenaire, les expériences sexuelles passées, les messages sexuels négatifs, la capacité orgasmique, les problèmes de douleur et la satisfaction sexuelle.
D’autres informations utiles peuvent être liées aux schémas d’évitement et d’anxiété, à l’identité de genre, à l’orientation sexuelle, aux antécédents de traumatismes sexuels, aux conflits dans la relation de couple, à l’attirance pour le partenaire et à l’existence d’une intimité à la maison.
Avant ou après la première séance, vous pouvez être orienté vers un médecin ou un spécialiste pour des tests de diagnostic ou un examen physique.
Davantage de considération pour les minorités sexuelles
Parler de ses troubles sexuels avec quelqu’un d’autre est toujours une action mêlée d’appréhension, cela exige de l’ouverture et de la confiance. Les personnes appartenant à une minorité sexuelle, notamment LGBTQIA+, peuvent se sentir particulièrement vulnérables, car elles sont sujettes à la discrimination, à la marginalisation et à l’hétéronormativité lorsqu’elles abordent des questions d’ordre sexuel.
L’hétéronormativité est la croyance que le partenariat entre personnes de sexe opposé et les rapports sexuels pénis-vagin sont la norme (et c’est, bien entendu, comme beaucoup de notions de normes, #TotalBullShit).
Si vous appartenez à une minorité sexuelle, sachez qu’un.e sexothérapeute aura à coeur de s’efforcer, durant chaque séance, de créer un environnement dans lequel vous pouvez vous accepter vous-même et accepter votre sexualité.
La sexothérapie permet de répondre aux attentes de chaque patient.e en tenant compte des identités croisées de l’âge, de l’origine, de la religion, du niveau d’éducation, du statut socio-économique, de l’orientation de genre, de l’orientation sexuelle et de l’orientation relationnelle, ainsi que de l’impact de l’oppression, de la discrimination ou de la violence intériorisées sur le/la patient.e.
Traiter les causes psychologiques
Les interventions psychologiques pour les troubles sexuels incluent souvent la sexothérapie, mais peuvent aussi impliquer des formes spécifiques de psychothérapie, telles que la thérapie comportementale, la TCC ou la psychoéducation.
Sexothérapie et psychothérapie
Vous le savez, nous sommes de grands fans ! Un.e sexothérapeute qualifié.e peut fournir des outils et des stratégies psychologiques pour gérer la détresse liée au problème sexuel. La psychothérapie peut aider un individu à s’attaquer aux facteurs qui entravent le fonctionnement sexuel, notamment les sentiments de peur, d’anxiété, de culpabilité, de honte sexuelle ou d’évitement.
La perception d’une mauvaise image corporelle ou les traumatismes liés à des abus sexuels sont d’autres domaines qui peuvent nuire au fonctionnement sexuel et qui peuvent être abordés en sexothérapie. La thérapie conjointe aborde les deux problèmes relationnels et vise à améliorer la satisfaction lors des rencontres sexuelles. Pour en apprendre plus sur la sexothérapie, nous vous invitons à découvrir notre papier sur le sujet.

Thérapie comportementale
Il s’agit d’un ensemble de techniques et d’exercices destinés à améliorer la satisfaction et la fonction sexuelles. Les traitements comportementaux peuvent inclure des exercices péniens, des techniques de stimulation sexuelle et une focalisation sensorielle. En parallèle, l’utilisation de sextoys tels que les boules de geisha, pour les exercices pelviens peut être conseillée pour contribuer à la thérapie.
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
La TCC est une approche thérapeutique qui part du principe que nos pensées, nos croyances et nos perceptions influencent nos sentiments à l’égard d’un événement déclencheur. De nombreuses approches basées sur la TCC pour le traitement des troubles sexuels se concentrent sur la pleine conscience, la neutralisation des pensées négatives, la diminution de l’anxiété de performance et la restructuration des distorsions de pensée négatives.
Psychoéducation
La psychoéducation comprend à la fois l’éducation générale et la bibliothérapie.
L’éducation : L’apprentissage de l’anatomie sexuelle, des comportements et des réactions peut responsabiliser les individus et contribuer à réduire l’anxiété.
Bibliothérapie : Votre thérapeute peut vous recommander des lectures ou des cahiers d’exercices afin d’en apprendre davantage sur votre corps, sur les troubles sexuels et les préoccupations qui y sont liées, sur l’amélioration des relations et sur d’autres sujets pertinents.
Perspectives sur le long terme
Souvent, plus un dysfonctionnement sexuel dure, plus le niveau de stress et d’anxiété augmente. Cela peut perpétuer le problème. La plupart du temps, les perspectives pour les gens souffrant de dysfonctionnement sexuel sont plutôt bonnes. Cependant, certaines conditions médicales rendent le problème plus difficile à surmonter.
Il est possible de remédier à un dysfonctionnement sexuel dû au stress ou à des circonstances temporaires si vous les abordez ouvertement. Les problèmes psychologiques profonds peuvent prendre plus de temps à gérer ou ne jamais être totalement résolus, mais vous pouvez les améliorer ou à défaut, apprendre comment vivre avec de façon sereine.
La communication est, nous le répétons sans cesse, essentielle. Si vous souffrez d’un quelconque dysfonctionnement sexuel, n’hésitez pas demander conseil à un professionnel de santé. Notre sexothérapeute se tient également à votre disposition pour répondre à tout questionnement que vous puissiez avoir à ce sujet. Vous pouvez nous joindre à tout moment pour toute question à hello@gode-is-love.com.
Rappelez-vous qu’il n’y a pas de honte à avoir, les dysfonctionnements sexuels touchent la plupart d’entre nous à un moment ou à un autre de notre vie. L’important est de trouver le courage de demander de l’aide !
En vous souhaitant, comme toujours, bien du plaisir…
SOURCES
Gode is Love applique des directives strictes en matière de sources d’information et s’appuie sur des livres et sites web de professionnels du secteur, et des études évaluées par des pairs, des instituts de recherche universitaires et des associations médicales.
Voici les sources que nous avons utilisé pour la rédaction de cet article :
-
“Human Sexuality: From Cells to Society” par Martha Rosenthal
-
“Principles and Practice of Sex Therapy, Fifth Edition” par Sandra R. Leiblum
-
“Dysfonction érectile” – Article sur le site de l’Association française d’urologie, 2013
-
“Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-5)” par l’American Psychiatric Association
-
“Santé sexuelle” – Article sur le site de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
-
“Fonction sexuelle masculine et sexualité féminine” par Alain Giami
-
“Female sexual dysfunction – Symptoms and causes” – Article sur le site de Mayo Clinic, 2022