Comment faire éjaculer une femme ? Zoom sur l’orgasme féminin

Comment faire éjaculer une femme

L’éjaculation féminine, késako ?

L’éjaculation masculine est un sujet bien connu, banalisé et abordé de toute part, au point que même une scène de Scary Movie y soit dédiée. Or, son alter-ego féminin, comme dans beaucoup de cas de figures dans notre culture (merci qui ? Merci l’éducation judéo-chrétienne et le Patriarcat !) est largement passé sous silence, voire même considéré comme honteux. Vous commencez à connaître nos valeurs cependant, et chez Gode Is Love, les tabous, on les brise !

Autrefois surnommé, dans la culture hindouiste, le “nectar des dieux”, le liquide éjaculatoire féminin est, en occident, inconnu au bataillon, au point qu’on se demande ce qui appartient au mythe ou à la réalité. Se plonger dans le mystère du squirt (ou “giclée” si on traduit de l’anglais), vous l’avez compris, c’est le sujet de notre article aujourd’hui…

De quoi est composé le squirt ?

La question de savoir ce qu’est le squirt et d’où vient exactement ce liquide fait l’objet d’un débat, de même que celle de savoir si toutes les femmes sont capables de squirter. On pense généralement qu’il s’agit d’un liquide libéré par les glandes de Skene. Outre le fait que c’est un super nom “badass” pour un groupe de Metal Viking Féminin, les glandes de Skene désignent un ensemble de glandes situées près de l’éponge urétrale, elles sont l’équivalent féminin de ce que la prostate est pour l’homme. Et lorsque le tissu érectile se situant autour est suffisamment stimulé, on obtient une éjaculation qui peut être très agréable, au même degré qu’un orgasme clitoridien pour certaines !

Le squirt éjaculation féminine

Voici exactement comment faire gicler quelqu’un (ou comment se faire gicler soi-même) et prendre son pied de façon amusante et aventureuse.

Comprendre l’anatomie féminine : la clé pour la faire éjaculer

Avant de nous plonger dans les détails des façons de faire éjaculer une femme, il est important d’avoir une compréhension de base de l’anatomie féminine (histoire de ne pas mettre ses doigts n’importe où, nanmého!). 

  • Le fonctionnement des glandes de Skene

Les glandes para-urétrales, ou glandes de Skene sont, chez la femme, des glandes diffuses situées tout le long de l’urètre. Au moment de l’orgasme, ces glandes ont pour fonction de sécréter un liquide limpide comme de l’eau, parfois très blanc et très liquide chez certaines femmes, ou plus épais et moins contrasté chez d’autres, par deux petits orifices situés près du méat urétral. Certaines femmes sont en mesure de contracter les deux formes d’éjaculation. Cela dépendra alors de la stimulation : clitoridienne ou vaginale. Le volume émis est variable, au cours de l’éjaculation féminine. Les glandes de Skene constituent l’équivalent de la prostate chez l’homme. Les glandes de Skene ont été décrites par le chirurgien français Alphonse Guérin (1816-1895) et par le gynécologue écossais Alexander Skene (1838-1900) qui leur donne son nom. 

  • Qu’est-ce que le point G et comment le localiser?

(Sortez vos carnets, c’est le moment de prendre des notes). 

Tout d’abord, un peu d’histoire. Nous devons l’appellation “point G” au médecin et chercheur allemand Ernst Gräfenberg (à vos souhaits!). Der werte Herr Doktor a connu, pour ses travaux en gynécologie, une notoriété en grande partie posthume : l’anneau de Gräfenberg, dispositif intra-utérin qu’il a mis au point, a été internationalement reconnu comme moyen contraceptif deux ans après sa mort. 

Ses recherches sur le rôle de l’urètre féminin dans l’orgasme féminin l’ont conduit à localiser le point orgasmique sur la paroi antérieure du vagin, zone érogène de forme bulbeuse, mesurant moins d’un centimètre de diamètre, et qui, par la stimulation, accroît sa taille. Dès lors ce “point” a été surnommé le “point G”.

Le point G

Cependant il n’existe pas actuellement d’étude prouvant la localisation exacte du point G sur la paroi vaginale. Il est important de comprendre que toutes les femmes n’ont pas une anatomie identique et que la taille et la sensibilité du point G et des glandes de Skene varient d’un individu à l’autre. En somme, la seule certitude est que le vagin possède des zones, le plus souvent sur sa paroi antérieure, dont la stimulation tactile est intensément érogène et peut conduire à l’orgasme. L’hypothèse actuellement la plus crédible est que sa surface la plus sensible corresponde à la zone de contact avec la partie interne du clitoris. Le point G est donc une zone plutôt qu’un point précis. Sans compter qu’une partie essentielle du plaisir féminin réside dans la psyché de la personne : communiquer avec votre partenaire sur ce qui lui procure du plaisir est essentiel pour la faire éjaculer. 

La science derrière l’éjaculation féminine : ce qui se passe à l’intérieur de son corps

Lors de l’orgasme, les glandes para-urétrales peuvent produire, par réflexe, une quantité plus ou moins grande d’un liquide translucide dont la composition est proche du liquide séminal masculin. Ce liquide est donc différent de l’urine ou des autres sécrétions émises par le vagin ou la vulve, telles les sécrétions lubrifiantes des glandes vestibulaires majeures (appelées aussi glandes de Bartholin). Chez certaines femmes, l’émission de ce liquide passe inaperçue lors des rapports sexuels au vu de la faible quantité produite (plus de cinq fois moins importante que le sperme !). A ne pas confondre avec le liquide dit “fontaine” qui provient de la vessie et qui est composé d’urée, de créatine et d’acide urique, qui sont les composants de l’urine.

L’éjaculation féminine peut être provoquée par la stimulation simultanée du point G et d’autres zones érogènes (clitoris, lobes d’oreilles, mamelons, etc…). Attention, l’éjaculation féminine n’est pas la même chose que la miction. Certaines femmes peuvent avoir envie d’uriner lorsqu’elles sont sur le point d’éjaculer – non sans rappeler les hommes quand on stimule leur prostate – il s’agit d’une sensation absolument normale. Détendez-vous mesdames et laissez-vous aller. Bien entendu, l’éjaculation féminine ne doit pas être le seul objectif de l’activité sexuelle. De façon générale, nous mettons beaucoup trop d’importance sur l’idée de performance, alors qu’en réalité le secret d’une sexualité follement satisfaisante est de donner la priorité au plaisir ! 

Comment se préparer à une séance de squirting : conseils pour vous et votre partenaire

La préparation d’une séance de squirting consiste à créer un environnement sûr et confortable pour vous et votre partenaire. Il peut s’agir de créer l’ambiance avec des bougies, de la musique ou un éclairage tamisé pour aider à créer une atmosphère relaxante et intime. Il est également important de communiquer ouvertement et honnêtement avec votre partenaire sur ce que vous voulez tous les deux et sur ce qui vous met à l’aise. En outre, il est conseillé d’avoir à portée de main des serviettes ou des draps imperméables, car l’éjaculation féminine peut produire une quantité importante de liquide.

Se préparer à une séance de squirting

Les trois étapes du squirting

Le squirting se déroule généralement en trois étapes progressives : l’exaltation, la montée en puissance et la déferlante. Imaginez ces trois étapes comme des mouvements de marées. 

L’exaltation est un travail de mise en situation et d’anticipation du plaisir à venir : pensez à la façon dont les vagues se retirent vers le large, ce désir de liberté qui vous envahit peu à peu, tandis que l’air iodé vous relaxe, et respirez profondément. 

La montée en puissance, c’est le moment où vous voyez la mer se gonfler, doucement mais sûrement, comme un félin qui fait le dos rond et s’apprête à bondir. 

La déferlante se produit lorsque cette vague immense s’abat sur vous, vous terrasse, vous submerge, ne vous laissant que le choix de vous laisser envahir, lâcher prise, ne pas résister pour mieux flotter. 

Vous l’imaginez ? Laissez-nous vous expliquer plus en détail…

1. L’EXALTATION

Une fois que vous avez trouvé une technique qui génère une stimulation et vous fait ressentir cette montée de tension unique ou l’envie d’uriner, travaillez-la. Commencez par passer du temps à faire ce que vous trouvez habituellement sexuellement excitant lors des préliminaires. Passez ensuite au toucher et à la stimulation du point G, en augmentant lentement l’intensité. Allez-y doucement et prenez votre temps, il est inutile de se précipiter.

La technique appelée “edging” que nous avons mentionné dans nos articles précédents, peut vous aider considérablement. Cette technique consiste à vous faire frôler l’orgasme, mais à vous arrêter juste avant, faire une pause en se concentrant sur d’autres jeux érotiques et sensuels, puis reprendre le même procédé. Répétez cette opération plusieurs fois pour générer beaucoup de tension et d’anticipation.

2. LA MONTÉE EN PUISSANCE

Maintenant que vous avez préparé le terrain pour que votre partenaire soit détendue, confortable et réceptive, vous pouvez passer au niveau supérieur.

Dosez savamment la pression,  la vitesse et la régularité de la stimulation. Nous ne vous mentirons pas, il s’agit là d’être un peu stratégique et surtout très attentif à ce qui fait jouir votre partenaire. Une exploration du Slow Sex n’est pas à exclure ! La stimulation doit être plus intense que d’habitude afin qu’elle commence à ressentir une tension croissante en elle. L’idée, vous l’avez compris, n’est pas d’atteindre le septième ciel en 2 secondes chrono. Le plaisir féminin est un mécanisme complexe et délicat, comparable à un travail d’horloger. Il faut parfois plusieurs minutes de stimulation constante pour faire monter la tension, d’où l’importance de la patience et d’une position confortable.

3. LA DÉFERLANTE

Une fois que vous sentez que vous n’y tenez plus, utilisez une ou plusieurs des techniques suivantes pour déclencher l’extase. Comme toujours lorsqu’on parle de plaisir à deux, il s’agit ici d’un travail d’équipe, il faut que chacun.e y mette du sien pour obtenir le résultat souhaité.

  • Du côté de la personne qui reçoit : 

Serrez vos muscles pelviens (de la même façon que vous le feriez avec les boules de Kegel) de façon à conserver l’intensification que vous avez accumulé pendant la phase d’excitation, puis lorsque vous ne pouvez plus la retenir, détendez vos muscles et lâchez-prise. L’effet qui s’ensuivra devrait être similaire à un raz-de-marée.

  • Du côté de la personne qui donne : 

Une fois que votre partenaire est proche du point de non-retour, continuez à la stimuler manuellement. Plus question de ralentir, c’est le moment de viser le sommet ! Pour cela, restez constant. Certaines femmes parviennent à éjaculer une fois qu’elles ont accumulé suffisamment de tension en restant très cohérentes en termes de pression, de vitesse et de type de mouvement. En d’autres termes, lorsque vous avez trouvé ensemble ce petit je-ne-sais-quoi qui attise les sens de votre partenaire, accrochez-vous, vous êtes proches du but !

Squirting Ejaculation

Savoir quand s’arrêter

Question de précision qui prendra sûrement plus d’un essai à parfaire : identifier le point de non-retour. Et lorsque vous vous y trouvez, le fait de retirer ce qui se trouve dans le vagin tend à libérer l’extase. Nous entrerons plus en détails ultérieurement sur l’utilisation de sextoys pour agrémenter ce procédé complexe.

La Stimulation du point G 

La stimulation du point G est l’un des moyens les plus efficaces pour faire éjaculer une femme. Pour stimuler le point G, utilisez vos doigts ou un jouet sexuel pour exercer une pression sur la paroi avant du vagin, comme mentionné plus haut. Formez un crochet avec votre index et votre majeur et testez différentes méthodes en variant les niveaux de pression et de vitesse pour trouver ce qui fonctionne pour votre partenaire. Là encore, chaque femme est différente. Si votre partenaire se connaît suffisamment, elle saura vous guider. Sinon, enfilez vos chapeaux d’Indiana Jones, et soyez prêts à explorer ensemble. Il faudra certainement du temps et du dévouement pour trouver la technique qui convient à votre partenaire, pourquoi ne pas vous inspirer d’une lecture du Kama Sutra (ouvrage créé originellement pour apprendre à satisfaire les femmes !).

Communiquez, amusez-vous, ne vous mettez pas la pression. Encouragez votre partenaire à se détendre et à se libérer de toute inhibition, histoire de mettre toutes les chances de votre côté.

Quelques techniques pour stimuler le point G

Voici trois techniques qui peuvent vous aider à stimuler le point G comme suit : 

  1. Le télégramme : placez deux doigts forme de crochet et effectuez un mouvement de tapotement ferme, régulier et rapide pour stimuler le point guttural.
  2. Le pilon : Cette technique de stimulation manuelle au nom peu poétique utilise deux doigts et un mouvement de va-et-vient pour stimuler le point G.
  3. La tornade : Consiste à masser le point G comme on le ferait lors d’un massage prostatique. Adaptez la vitesse et la pression selon le plaisir de l’intéressée.
Stimulation du Point G

Stimulation clitoridienne : comment la combiner avec la stimulation du point G pour des résultats optimaux

La combinaison de la stimulation clitoridienne et de la stimulation du point G est un excellent moyen de maximiser le plaisir et d’augmenter la probabilité d’éjaculation. Pour stimuler le clitoris, utilisez vos doigts, votre langue ou un jouet de stimulation clitoridienne de type Womanizer pour exercer une pression sur la zone entourant le clitoris. 

Combiner, varier et/ou alterner les différentes sortes de stimulation peut également contribuer à réduire la gêne ou la douleur que l’on peut ressentir lors de la stimulation du seul point G. Il n’est pas exclu d’opter pour un mélange de stimulation clitoridienne, point G ET vaginale. Votre seule limite ici, c’est votre imagination ! 

Les sextoys adaptés

Certains jouets sexuels sont conçus pour mieux stimuler le point G. Un gode incurvé ou un vibro pour le point-G peuvent être utilisés pour le stimuler. Après insertion, pressez le jouet érotique fermement contre la paroi supérieure du vagin tout en le faisant entrer et sortir par des mouvements courts et rapides. N’oubliez pas le lubrifiant qui facilite considérablement le confort et le plaisir de votre dame !

Parmi les jouets populaires pour la stimulation du point G figurent les vibromasseurs ou les godemichets incurvés pour atteindre la paroi avant du vagin, ainsi que les jouets qui ont un mouvement de va-et-vient. Les jouets qui stimulent le clitoris, comme les vibromasseurs de type “bullet”, peuvent également être utilisés en supplément pour accroître le plaisir. 

Comme pour tout autre jouet sexuel, il est important de commencer par des jouets plus petits et de passer progressivement à des jouets plus grands afin d’éviter toute gêne ou douleur. Comme toujours, la communication avec votre partenaire est essentielle lorsque vous incorporez des éléments tels que les sextoys à vos ébats. Discuter des limites, des préférences et des désirs peut aider à garantir une expérience agréable et confortable pour les deux partenaires. En outre, il est essentiel de nettoyer et de ranger correctement les jouets sexuels afin d’éviter la propagation des bactéries et de préserver leur longévité. Suivez toujours les instructions du fabricant pour le nettoyage et le rangement, et envisagez d’utiliser un nettoyant spécialement conçu pour les jouets sexuels.

Les positions favorisant le squirting

Le paroxysme de l’orgasme féminin se contente rarement uniquement d’une pénétration vaginale, nous recommandons donc de faire preuve de doigté et d’utiliser des sextoys. La position est importante également : d’une part, parce qu’on doit privilégier une position confortable pour les deux parties pour éviter les crampes et favoriser la détente. D’autre part, parce que l’angle d’ouverture du bassin a son rôle à jouer dans l’avènement de l’orgasme éjaculatoire.

 Le Missionnaire

Le squirting demande de l’assiduité, de la patience et plusieurs types de stimulation. Lorsque le receveur est allongé sur le dos, il est plus facile pour le donneur d’accéder à toutes les parties du corps qu’il lui faut stimuler. Certes, il n’existe pas de technique universelle. Cependant, voici une astuce qui a fait ses preuves pour le squirting : avec votre partenaire allongée pour la position missionnaire, insérez votre index et majeur dans son vagin et formez un crochet pour appuyer sur le point G. Appliquez ensuite une pression avec votre paume sur sa vulve (comme si vous la poussiez vers sa tête), pour stimuler son clitoris. Effectuez ensuite un mouvement de va-et-vient avec vos doigts, en appuyant vers l’anus et en remontant vers la paroi avant du vagin. Le frottement de la paume sur l’extérieur de la vulve provoque une sensation sur le clitoris, tandis que les doigts à l’intérieur provoquent une sensation sur le point G.

L’adoubement

A genoux, chevalier ! Placez la receveuse dos contre un mur, jambes écartées. Il peut être plus facile pour le donneur de se mettre à genoux devant vous (pour éviter les crampes, pensez à mettre un oreiller sous vos genoux, l’idée est de pouvoir tenir longtemps). Si vous êtes d’humeur pour quelques acrobaties, essayez de placer un pied sur l’épaule du donneur pour lui offrir un accès plus facile. A vous de jouer !

L’ultime 69

Avec une sélection de jouets et lubrifiants de votre choix, placez-vous en position allongée avec votre partenaire, en tête a queue tel le signe astrologique du poisson. Vous pouvez ainsi donner du plaisir a votre femme en même temps qu’elle vous en donne. Petit avertissement néanmoins : le rythme peut s’avérer difficile à supporter !

Position 69 Squirting

Ce qu’il faut retenir

Si une femme est capable d’atteindre l’éjaculation, elle ne le fera pas du jour au lendemain. C’est une pratique qui demande de l’implication et de l’investissement, aussi bien pendant les préliminaires que pendant l’acte sexuel. Travailler la pleine conscience peut aider à atteindre le but recherché. Cependant, ne perdons pas de vue que la recherche de l’extase est un art ludique. Faites en sorte que ce soit mémorable pour chacun.e des participant.e.s mais n’en faites pas une fixation. Rechercher la performance à tout prix pourrait gâcher toute l’expérience ! Essayer le squirting  renforce la connaissance de soi et/ou la connexion intime avec un.e ou plusieurs partenaire.s. C’est donc quelque chose qui vaut la peine d’être exploré tant qu’on se concentre sur l’exploration des profondeurs du plaisir que nous pouvons éprouver plutôt que d’essayer d’atteindre des objectifs.  Au fil de vos explorations, nous vous souhaitons, encore et toujours, bien du plaisir…

SOURCES

Gode is Love applique des directives strictes en matière de sources d’information et s’appuie sur des livres et sites web de professionnels du secteur, et des études évaluées par des pairs, des instituts de recherche universitaires et des associations médicales.

Voici les sources que nous avons utilisé pour la rédaction de cet article :

  • “Le point G et l’éjaculation féminine” par Deborah Sundahl

  • “The Grafenberg Spot and Female Ejaculation: A Review of Initial Hypotheses” – Journal of Sex Research, 2003

  • “The Female Prostate Revisited: Perineal Ultrasound and Biochemical Studies of Female Ejaculate” – Recherche par The Journal of Sexual Medicine, 2007

  • “Female ejaculation: What is it, is it real, and are there any benefits” – Article sur le site Medical News Today, 2022

  • “Female Ejaculation: What’s Known and Unknown” – Article sur le site Psychology Today, 2014